Jésus nous donne à mieux nous connaître.
En se croyant justes et jaloux de Jésus, les pharisiens et les scribes utilisent la femme adultère pour le coincer. Jésus et la femme deviennent l’objet de condamnation.
Face à ce piège, Si oui à la lapidation, Jésus contredit ce qu’il a prêché sur la miséricorde du Père ; et si non à la mort de cette femme, Jésus s’oppose à la foi de Moise.
Jésus commence par garder le silence, puis il trace des traits sur le sol. Qu’avait-il écrit ? Personne ne sait. Et il dit : « La Loi prescrit de lapider ces femmes-là. Eh bien, que celui d’entre vous qui est sans péché jette la première pierre ».
Dans le silence, ils s’en vont l’un après l’autre, « à commencer par les plus âgés ».
Le regard de Jésus les renvoie à leur propre conscience. Il dit à la femme « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus ». C’est un mot de résurrection. « Voici que je fais un monde nouveau », disait Isaïe. Et saint Paul : « Oubliant ce qui est en arrière, tendu vers l’avenir, je cours vers le but ».
Cette pauvre femme, touché par le regard miséricordieux de Jésus, a su accueillir la vie redonnée par Jésus pour tendre vers l’avenir : une vie nouvelle.
ces scribes et pharisiens qui s’éloignent en silence. Eux également bénéficient de la miséricorde de Jésus. Le Christ les a mis sur un chemin de conversion. Sa miséricorde nous aide à voir les pailles dans nos yeux, à connaître nos propres péchés et nos blessures.
Et bien Jésus dit avec la douceur à chacun d’entre nous, comme à cette femme : « moi non plus je ne te condamne pas, va en paix et ne pèche plus. » Car j’ai écrit tes péchés dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer.
Apprends-nous Seigneur à écrire nos blessures dans le sable de ton pardon pour que le souffle de ton Esprit Saint puisse les effacer, et à graver nos joies dans la pierre de ta miséricorde, pour qu’aucun vent ne peut les effacer. Seigneur Jésus nous voulons te voir pour mieux nous voir et mieux nous connaître. Amen